La pollution de l'air dans nos intérieurs
Vous trouvez que l'air est trop pollué dehors? Inutile de vous calfeutrer chez vous. L'atmosphère est souvent plus viciée entre quatre murs qu'à l'extérieur - en effet L’air intérieur est 30 à 100 plus pollué que l’air extérieur. Cette affirmation peut étonner lorsqu’on ignore l’origine de la pollution de l’air intérieur. Cependant les cas d'intoxication grave par le monoxyde de carbone sont des cas extrêmes de cette pollution. Attention ces cas représentent une forte exposition au polluant, alors que quotidiennement nous sommes exposés aussi en continue à de faibles doses de polluants dont les effets sur la santé ont été relativement étudié (allergies, difficultés respiratoires…). D'après une étude menée par l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (Oqai), la moitié des logements français contient un cocktail de polluants en petites quantités, et un habitat sur dix présente entre trois et huit substances très concentrées. Or nous passons 22 heures sur 24 à l'intérieur: à la maison, au bureau, à l'école ou dans les transports. les personnes sensibles et fragiles sont plus exposées au risque médical de la pollution de l’air intérieur (enfants, personnes âgées…). Les risques sanitaires dominants de ces polluants sont respectivement des effets neurologiques et immunologiques, risque de leucémie, problèmes respiratoires, risque de cancer naso-pharyngé…
Au banc des accusés: les peintures, meubles, colles, vernis, moquettes
Ceux ci dégagent tous des molécules chimiques. Parmi ces polluants figurent les composés organiques volatiles , une vaste famille d'hydrocarbures, d'alcools et de solvants. Omniprésent, le formaldéhyde est dégagé par les bougies, les bâtonnets d'encens, les cheminées à foyer ouvert, les produits d'entretien, les vernis à ongles, les bois agglomérés et contreplaqués ... Le benzène, lui, s'échappe des peintures, des parfums d'ambiance, des détergents ... Quant au tétrachloroéthylène, il est issu des vêtements ou des moquettes nettoyées à sec ... La fumée de cigarette exhale, à elle seule, plus de 4 000 substances et Des chercheurs italiens on comparé la quantité de particules en suspension contenues dans les gaz d’échappement d’une voiture diesel et celle dans la fumée produite par une cigarette. Trois cigarettes, brûlées l’une à la suite de l’autre (de telle sorte qu'à tout instant t de l'expérience, une seule cigarette se consumait) ont produit une augmentation des particules polluantes dans l’air d'un appartement dix fois supérieure à celle produite par une automobile diesel tournant au ralenti pendant le même laps de temps.
Le premier réflexe: aérer et ne pas fumer
Ce n'est pas tout: les maisons sont aussi infestées de monoxyde de carbone (issu d'appareils de combustion ou du tabac), de moisissures, de fibres minérales et de radon. Or ces polluants ne sont pas inoffensifs. Maux de tête, irritation de la peau, des yeux, du nez et de la gorge, malaises, fatigue, allergies respiratoires: les conséquences oscillent entre simple gêne et affections chroniques. Certaines substances, comme le benzène et le formaldéhyde, sont classées cancérogènes par le Centre international de recherche contre le cancer.Le benzène, augmente effectivement les risques de leucémie et de cancer de l’appareil génital. Quant au formaldéhyde, il se dégage à partir de la colle d’agglomérés. On le retrouve dans les peintures, les mousses synthétiques mais aussi les charpentes, les linos
Ces graves effets sont constatés chez des professionnels exposés à de fortes doses. Mais mieux vaut éviter d'inhaler ces substances. Le premier réflexe? Aérer! Et ne pas fumer à l'intérieur, avoir la main légère sur les produits d'entretien, entretenir ses appareils au gaz ...
Améliorer l'aération de vos locaux
- la mise en place d’une VMC (ventilation mécanique contrôlée) permet un renouvellement contrôlé de l’air,
- le traitement de l’étanchéité à l’air permet le fonctionnement optimal des systèmes d’extraction (ventilation, chaudière…) et évite les risques de mauvais tirage ou voir même un reflux des gaz toxiques de combustion,
- la prise en compte de l’humidité de l’air,
- l’utilisation de matériaux sélectionnés en fonction de leur composition (recours aux matériaux sains)
Les plantes filtrent l'atmosphère et recyclent certaines substances toxiques.
La composition de 3 plantes peut désintoxiquer 60m3 par heure.
Mais les chercheurs restent prudents: parfois, les végétaux saturent. "
faut donc les choisir avec soin. Au niveau des feuilles, les polluants
pénètrent dans différentes zones des cellules (mitochondries,
cytoplasme, chloroplaste ) pour y être transformés . En suite,
certains métabolites (résidus) intègrent les sucres, les acides aminés
et les parois.
Le formaldéhyde, lui, est dégradé en dioxyde de carbone. Il sera ensuite éjecté par les stomates.
Les plantes améliorent la qualité de l'air en absorbant les polluants chimiques .
Pour absorber la fumée de cigarette : Gerbera Jamesonii
Appartenant à la famille des astéracées, le Gerbera est une plante principalement cultivée pour la beauté de ses fleurs qui peuvent avoir un diamètre atteignant 15 cm. En pot, le Gerbera atteindra une hauteur d'une quarantaine de cm. placez le dans toutes les pièces, le GERBERA (Gerbera jamesonii) lutte contre le
benzène, le trichloréthylène, le formaldéhyde et le toluène. Il
assainit les vêtements imprégnés de fumée de cigarette. Il aime la
lumière et s'épanouit sur les rebords de fenêtre. Comme c'est une
plante fleurie, attention aux allergies!
Quels polluants sont décomposés par cette plante ?
- Benzène
- Formaldéhyde
- Toluène
- Trichloréthylène
ENTRETIEN
Besoin en lumière élevé (2000 lux). Si en hiver le rayonnement solaire direct convient très bien à cette plante, veillez pour l'été à le placer dans un endroit semi-ombragé. Température comprise entre 15° et 22°. Arrosage fréquent en prenant soin de toujours conserver le terreau humide.
SITUATION
Originaire d'Afrique australe.
Dans quelle(s) pièce(s) placer cette plante en priorité ?
- Bureau
- Chambre
- Cuisine
- Séjour
- Salle de bain
Contre l'ammoniac des détergents, dans la cuisine ou la salle de bains : Rhapis excelsa
DESCRIPTION
Appartenant à la famille des Arécacées, le Rhapis excelsa se caractérise par des feuilles vert foncé en forme d'éventail qui sont portées par des pétioles d'une vingtaine de cm. Vous pouvez disposer cette plante dans la cuisine ou la salle de bains, où sont rangés les produits d'entretien, un RHAPIS (Rhapis excelsa) luttera contre l'ammoniac, ainsi que le formaldéhyde et le xylène. Peu gourmand en lumière, il s'adapte bien dans les pièces humides. Mais ce palmier d'Asie de grande taille a besoin de place.
Quels polluants sont décomposés par cette plante ?
- Ammoniac
- Formaldéhyde
-
Xylène
ENTRETIEN
Faible besoin en lumière (500 lux), en prenant soin d'éviter le soleil direct. Température comprise entre 10° et 25°. Arrosage abondant en été et modéré en hiver.
SITUATION
Originaire Chine du Sud et d'Asie, le Rhapis excelsa se développe à l'état naturel dans des sous-bois très humides et ombragés.
Dans quelle(s) pièce(s) placer cette plante en priorité ?
- Cuisine
Dans la cuisine : Anthurium andreanum
DESCRIPTION
Appartenant à la famille Araceae, la hauteur de ''anthurium andreanum varie entre 30 et 60 0 cm de hauteur, avec de grandes feuilles d'une vingtaine de cm. IMPORTANT : La sève et les jeunes feuilles sont toxiques par ingestion ou par contact.et L'anthurium andreanumou langue-de-bœuf (Anthurium
andreanum) adore l'humidité. Cette plante équatoriale fleurit donc
joliment dans une cuisine ou une salle de bains. Performante contre
l'ammoniac des détergents, elle agit aussi contre le xylène. Toutefois,
en cas d'ingestion, elle est toxique
Quels polluants sont décomposés par cette plante ?
- Ammoniac
- Formaldéhyde
- Monoxyde de carbone
- Xylène
ENTRETIEN
Besoin en lumière relativement important (1200 lux), il est toutefois déconseillé de l'exposer directement aux rayons du soleil. Humidité élevée. Température entre 15° et 22°. Arrosage abondant.
SITUATION
Originaire des forêts du Guatemala et du Costa Rica, l'anthurium andreanum apprécie les atmosphères chaudes et humides.
Dans quelle(s) pièce(s) placer cette plante en priorité ?
- Cuisine
- Salle de bain
Dans les espaces lumineux : Phoenix Roebelenii
DESCRIPTION
Appartenant à la famille des Arécacées, le Phoenix Roebelenii présente un tronc trapu, voire bulbeux. Le fil brun qui relie les folioles de chaque fronde tombe lorsque celles-ci s'ouvrent. Les folioles sont en partie repliées ou nervurées. Il peut atteindre 3 à 4 m dans sa région d'origine. Cultivé en pot celui-ci atteindra 1,5 à 2 m pour un diamètre de 1,5 m.Vous pouvez placer cette plante dans une grande entrée, une véranda ou dans un salon haut de plafond bien éclairé, installez un PALMIER DATTIER DU LAOS (Phoenix roebelenii), particulièrement actif contre le xylène et le formaldéhyde. Il supporte bien la chaleur des pièces d'habitation et s'entretient facilement.
Quels polluants sont décomposés par cette plante ?
- Formaldéhyde
- Xylène
ENTRETIEN
Besoin en lumière moyen (1000 lux). Le rayonnement solaire direct est recommandé. Température entre 15° et 25°, sans toutefois descendre au dessous de 13° en hiver. Arrosage abondant en été et modéré en hiver, en évitant l'eau stagnante dans la soucoupe.
SITUATION
Originaire des déserts d'Afrique du Nord et du Pakistan.
Dans quelle(s) pièce(s) placer cette plante en priorité ?
- Séjour
Dans les pièces humides : Nephrolepis exaltata bostoniensis
DESCRIPTION
Appartenant à la famille des Polypodiacées, la Fougère de Boston (Nephrolepsis exaltata bostoniensis atteint généralement une hauteur de 50 cm en pot alors qu'à l'état naturel, elle peut atteindre 2 m de hauteur et à une forte tendance à l'étalement.
Dans la salle de bains ou une chambre au nord, suspendez une FOUGERE DE
BOSTON (Nephrolepsis exaltata bostoniensis), efficace contre le xylène et le
formaldéhyde. Elle est aussi idéale dans un salon décoré de meubles en
bois aggloméré. Attention, cette plante tropicale ne supporte pas le
soleil direct!
Quels polluants sont décomposés par cette plante ?
- Formaldéhyde
- Monoxyde de carbone
- Toluène
- Xylène
ENTRETIEN
Plante de sous-bois, elle supporte mal le soleil direct. Faible besoin en lumière (700 lux). Température entre 10° et20°. Arrosage généreux au printempes et en été. En hiver, il convient de laisser la terre sécher avant d'arroser de nouveau.
SITUATION
Cette fougère est originaire de régions tropicales et subtropicales et croît à l'ombre des arbres.
Dans quelle(s) pièce(s) placer cette plante en priorité ?
- Chambre
- Séjour
- Salle de bain
Redoutable contre le formaldéhyde : Philodendron erubescens
Egayez votre salon avec le PHILODENDRON ROUGE (Philodendron erubescens) qui absorbe 80 % du formaldéhyde, très présent surtout dans un mobilier en panneaux de particules, mais aussi le trichloréthylène. La salle de bains lui conviendra, car il aime l'humidité. Petit plus, il est enfantin à cultiver.
Contre le monoxyde de carbone : Scindapsus aureus
DESCRIPTION
plante décorative par la forme et la couleur de ses feuilles. Elle peut faire plus de 2m de longueur. Ornez un atelier de bricolage, ou toute autre pièce de la maison lumineuse, d'un POTHOS (Scindapsus aureus), qui dépollue l'air du monoxyde de carbone, mais aussi du benzène et du toluène. Testé dans le cadre du programme Phytair, il se cultive très facilement. Attention, sa sève peut irriter la peau.
Quels polluants sont décomposés par cette plante ?
- Monoxyde de carbone
- benzène
- toluène
ENTRETIEN
Il doit être exposée a la lumière
vive et doit avoir un substrat composé de mélange de terreau riche et
bien drainé. Le sol doit être neutre et humide.Il demande 15 a 20 °C
toute l' annee. Le scindapsus demande 15 a 20 °C toute l' année.Le rempotage a lieu printemps si la plante a pris trop d'ampleur pour son pot, dans du terreau d' acidité neutre.
SITUATION
Originaire de Chine, de Russie et du Japon, le Chrysanthème apprécie les climat tempérés.
Dans quelle(s) pièce(s) placer cette plante en priorité ?
- Bureau
- Séjour
A placer sur les rebords de fenêtre : Chrysanthemum morifolium
DESCRIPTION
Appartenant à la famille des Astéracées, la hauteur du Chrysanthème varie entre 30 cm et 150 cm. Les nombreuses variétés (une vingtaine) offrent une grande diversité de couleur et de forme de fleurs.Les CHRYSANTHÈMES (Chrysanthemum morifolium) absorbent très bien le formaldéhyde (présent dans toutes les pièces), ainsi que le benzène et l'ammoniac. La nuit, placez ces fleurs à l'extérieur, car elles aiment les températures fraîches. A éviter pour les allergiques au pollen.
Quels polluants sont décomposés par cette plante ?
- Ammoniac
- Benzène
- Formaldéhyde
- Monoxyde de carbone
- Trichloréthylène
ENTRETIEN
Besoin en lumière relativement important (2000 lux). Température entre 0° et 16°. Lorsque l'hiver est rop rigoureux, n'hésitez pas à rentrez vos plantes à l'abri. Arrosage abondant.
SITUATION
Originaire de Chine, de Russie et du Japon, le Chrysanthème apprécie les climat tempérés.
Dans quelle(s) pièce(s) placer cette plante en priorité ?
- Bureau
- Séjour
suite traitement des insectes xylophages
TRAITEMENT DE LA BOISERIE
Par injection :
L'injection peut être utilisée dans certains bois de forte section (charpente), lorsque l'on veut s'assurer de la pénétration à cœur du traitement, et que le trempage est impossible. Dans ce cas, on insère par intervalles réguliers des chevilles plastiques par l'intermédiaire desquelles on injectera sous haute pression le traitement
L'injection peut être utilisée dans certains bois de forte section (charpente), lorsque l'on veut s'assurer de la pénétration à cœur du traitement, et que le trempage est impossible. Dans ce cas, on insère par intervalles réguliers des chevilles plastiques par l'intermédiaire desquelles on injectera sous haute pression le traitement curatif.
Ce procédé est également indispensable lorsqu'un meuble ou un fauteuil est attaqué et que l'on ne souhaite pas toucher à sa finition (laques etc.…). Grâce à une seringue médicale ou avec une bombe aérosole, on pulvérisera dans chaque trou le remède adéquat. Il est à noter que certaines marques proposent des aérosols directement munis d'une buse souple évitant l'acquisition de ce matériel médical
Préférez un traitement par injection si votre bois est ancien. L'injection du produit se fait avec une bombe aérosol munie d'un injecteur. Vous pouvez aussi vous servir d'une seringue et d'un produit classique.
Si vous utilisez une bombe aérosol :
- mettez l'injecteur dans un trou.
- puis effectuez une forte pression pour faire pénétrer le produit profondément dans le bois.
Si vous utilisez une seringue ou un produit classique :
- mettez le produit dans un récipient en verre et prélevez un bon volume de produit avec la seringue.
- injectez-le fermement dans les trous jusqu'à saturation.
Il n'est pas nécessaire de traiter tous les trous, un seul tous les décimètres carrés suffit. Procédez ainsi à deux, voire trois injections dans le même orifice. Puis, essuyez les coulures avec un chiffon. Jetez-le après usage dans un sac plastique fermé.
Vous pouvez injecter un produit sur des meubles cirés ou vernis, en cas d’attaque récente du bois. Rebouchez les trous avec de la pâte à bois, de la couleur de votre meuble, s’il est recouvert d’une finition cirée ou vernie. Si la finition est peinte, une pâte à bois classique convient.
Dans tous les cas un travail de nettoyage des sciures présentent dans les galeries permet au produit de mieux pénétrer en profondeur. C'est pourquoi nous utisons un compresseur professionnel et une soufflette adaptée.
Le traitement par application simple concerne les bois sains afin de les protéger des insectes et des champignons. La barrière de protection ainsi créée est très efficace et devra être répétée dans le temps (environ tous les dix ans). Cette technique peut être également utilisée pour les bois attaqués, mais à la SEULE condition que le meuble soit dépourvu de toute finition faisant écran au produit, et que ce dernier soit passé de manière généreuse et en trois fois. Le traitement par badigeonnage est une imprégnation du bois. C’est une mesure préventive qui doit être complétée, au besoin, par un traitement par injection dans les "trous de vers". Pour cette mise en œuvre, équipez-vous de gants, de lunettes et d’un masque. La petite astuce du pro consiste à emballer le meuble ou le siège d'un film plastique afin de ralentir l'évaporation du traitement et favoriser sa pénétration.
Par application :
Par trempage :
Souvent, les insectes xylophages pénètrent dans le bois par les extrémités du meuble ou du siège non protégées par un vernis ou une cire. C’est le cas des pieds de chaises et des petits meubles. Il est alors impossible, avec un petit pinceau, de faire pénétrer le produit correctement. Il faut donc procéder à un trempage pour traiter le bois
Cette technique consiste à laisser les fibres du bois « aspirer » le produit : c'est le phénomène de capillarité. Très efficace, il remplace deux bonnes couches de badigeonnage à condition de laisser le bois tremper plusieurs jours (Le bois du siège ou de meuble doit être est plongé dans cette solution pour une durée de huit heures minimum) et de ne pas oublier de remplir les pots régulièrement.
Le trempage doit toujours se faire dans une pièce bien ventilée. le trempage peut être une solution de choc pour les pieds de meuble ou du siège qui sont bien souvent les premiers grignotés.
- Prenez autant de pots que de pieds de meuble. Prévoyez leur diamètre et leur hauteur en fonction de la taille des pieds et du produit qu’ils doivent contenir.
- Versez le produit de traitement dans les pots et placez-y les pieds, si possible tous en même temps.
Par pulvérisation :
Le traitement par pulvérisation s’applique généralement sur les grandes surface. Malgré des résultats performants, cette méthode est malheureusement incompatible sur des bois déjà vernis ou lasurés. A l'aide d'un pulvérisateur, la surface est aspergée de produit. Cette technique est utilisée pour les bois de meuble ou de siège pratiquement secs et prêts à être utilisés.
Par Imprégnation :
Appelé aussi autoclave, ce traitement consiste à mettre le bois dans une cuve dépressurisée qui vide ses cellules de son air. Ensuite, par immersion suivie d'une surpression, le liquide pénètre au plus profond des pores. (nous ne pratiquont pas cette méthode)
Par choc thermique
Ce procédé n'est valable que pour les petits objets (à moins de possèder une armoire frigorifique évidement!.) Même si de nombreux insectes présentent des mécanismes d’adaptation qui leur permettent de survivre au froid. Les petites boites ou statuts sont particulièrement adaptée à ce traitement quand on ne dispose que d'un frigo . Lorsque la température s’approche du point de congélation, les insectes entrent dans un état comateux. Abaisser la température jusqu’à un ou deux degrés au-dessus de 0 oC a un effet mortel chez certaines espèces d’insectes. Abaisser la température d’une pièce au-dessous de 15 oC est souvent très efficace pour ralentir ou arrêter la croissance, l’alimentation et la reproduction des insectes. Il faut savoir que certains insectesparviennent augmenter les concentrations de glycérol et de sucres dans leur tissu de façon à abaisser leur point de congélation ou a éliminer leurs excréments et l’eau de leur organisme afin de survivire à ces basses températures. Leur survie nécessite une période d’adaptation.L’extermination par exposition à de basses températures vise donc, dans ce cas, à ne pas laisser assez de temps à ces insectes pour s’acclimater au froid et prolonger l'exposition au froid durant plusieurs jours. Une températeur idéale serait entre -30 oC et -40 oC, difficile à obtenir, ce traitement est réservé à des entreprises professionnelles.Toutefois, les congélateurs ménagers qui fonctionnent généralement à des températures allant de -20 oC à -25 oC peuvent être très efficaces et sont d’ordinaire moins coûteux que les congélateurs commerciaux. Les congélateurs commerciaux et les congélateurs ménagers hauts de gamme peuvent généralement fonctionner à ces températures (-29 oC). Les congélateurs commerciaux à crème glacée, verticaux ou horizontaux, sont conçus pour fonctionner à -42 oC. Leur coût ne dépasse guère celui des congélateurs commerciaux ordinaires. Certains congélateurs-chambres de laboratoire permettent à l’utilisateur de régler la température de fonctionnement. Les congélateurs à «air pulsé» sont préférables parce que la ventilation forcée augmente la vitesse de refroidissement. Il n’est pas nécessaire de régler les températures au-dessous de -40 oC pour accroître l’efficacité de l’extermination par congélation.
Figure (source : cci-icc.gc.ca) montrant la mortalité à basse température de 32 espèces d’insectes nuisibles (Strang, 1992).
On peut utiliser ce diagramme pour décider du temps d’exposition à une température donnée, ou de la température nécessaire pour respecter un délais précis. Plus l’objet est mince, plus sa température interne chute rapidement. Si les objets sont à moitié moins épais, le temps de refroidissement est réduit au quart; si les objets sont deux fois plus épais, le temps de refroidissement sera quatre fois plus long. Si vous n’êtes pas sûr que l’objet a été exposé au froid assez longtemps, il vaut mieux laisser l’objet au congélateur plus longtemps. Se reporter à la figure ci-dessous pour juger du temps de refroidissement requis selon l’épaisseur de l’objet. Il est à remarquer qu’en général, pour enregistrer une chute de température de moitié, il suffit du tiers au cinquième du temps total requis pour atteindre la température minimale .
Pour la plupart des objets, l’équilibre est atteint en moins d’une journée.
temps de refroidissement requis selon l’épaisseur de l’objet
(source : cci-icc.gc.ca)
On risque d’endommager les objets en les exposant à des températures inférieures au point de congélation pourrait inquiéter certaines personnes. La glace ne détériore pas les objets dont la teneur en humidité à l’équilibre correspond aux conditions ambiantes normales. Une autre source de préoccupation est la détérioration causée par une variation du taux d’humidité relative modifiant la teneur en humidité des objets; celle-ci modifie les dimensions des objets et, par conséquent, risque de causer des fissures et des bris. Avant de refroidir les objets organiques (p. ex. livres, fourrure, bois, etc.), il est fortement recommandé de les placer dans des sacs en polyéthylène fermés hermétiquement..En réduisant le volume d’air dans le sac, on diminue la quantité d’humidité présente qui pourrait se condenser sur l’objet et y former une couche de givre. Toutefois, cette précaution n’est habituellement pas nécessaire car pendant la congélation, le sac refroidit en premier et le condensat qui se forme couvre le sac de givre, non pas l’objet. Avant le traitement par choc thermique dans une chambre hermétique, une phase de préparation des objets à traiter est mise en place.les objets sont dégagés par aspiration, des poussières et vermoulures dues aux insectes Avant de placer les objets dans la chambre hermétique, les parties fragiles des objets (par exemple, le tissu recouvrant une chaise) sont protégées par un film protecteur. Les objets à traiter sont placés dans cette chambre froide. Les objets peuvent donc être installés entiers sans les démonter ou démonter s’ils sont trop importants dans la chambre hermétique.Le cycle de traitement dure environs deux jours . Ce cycle consiste à un abaissement de la température de la chambre à taux d’humidité controlé. Ce processus permet d’éliminer les larves et oeufs des insectes à larve xylophage présents dans les meubles et chaises jusqu’au coeur de ceux-ci. Après le traitement dans la chambre hermétique, une phase de finition d’application de gel est mise en place à titre préventif afin d’éviter de nouvelles attaque d’insectes venus de l’extérieur. Les objets traités sont badigeonnés plus classiquement d’un gel sur toute leur surface.
Par anoxie
Ce procédé consiste à enfermer le meuble dans une housse étanche, et par dépressurisation mécanique ou chimique, d'en extraire l'air présent. Par manque d'oxygène, toute trace de vie disparaît. Cette technique est efficace, et conserve en tous points la nature de l'objet, mais elle ne garantit pas la visite ultérieure de locataires du fait de l'absence de toute barrière insecticide. Après la destruction des insectes, comment gérer les dégâts occasionnés Le bois peut être traité de diverses façons. Le mode de traitement recommandé dépend essentiellement de son état et de son utilisation ultérieure.
Restauration du siège ou du meuble :
Si le bois du siège ou du meuble que vous souhaitez traiter est attaqué en profondeur (insectes xylophages, champignons...) sa structure et son intégrité sont compromises, il audra alors envisager le remplacement de cette dernière. Soit la pièce endommagée est amenée à ne supporter que des efforts légers, et l'on pourra choisir pour une consolidation de cette dernière, une résine paraloïde, elle se présente sous forme de granulés à diluer dans du toluen qui donne un film assez brillant . Ce traitement sera effectué
soit par trempage, soit par applique au pinceau, soit par injection de cette . Celle-ci permet de remplir les galeries du bois ou de consolider les parties internes du meuble (après applique au pinceau) afin de renforcer sa structure .
Resine brute avant mélange La réparation esthétique d'un meuble ou d'un siège endommagé par les insectes xylophages est fonction de la sensibilité de chaque restaurateur de mobilier, ou de chaque propriétaire de meubles. En effet, certains considèrent qu'un meuble doit être laissé avec son histoire : 'dans son jus', et ne souhaitent la restauration du mobilier.D'autres cherchent à masquer les épreuves du temps et donner l'apect d'origine au meuble ou du moins s'en approcher. Tout est question de goût. Cependant, on s'applique pour les meubles anciens d'exception à ne pas modifier leur esthétique mais à s'assurer de préserver leur intégrité structurelle
Injection de la résine afin de renforcer la structure du bois pendant la réfection du fauteuil altéré par les insectes xylophages
Dans tous les cas un travail de nettoyage (par aspiration ou soufflage) des sciures présentent dans les galeries permet au produit de restauration de mieux pénétrer en profondeur. C'est pourquoi nous utilisons un compresseur professionnel et une soufflette adaptée lors de nos interventions.
Les différentes possibilités de camouflage des dégats:
Ces techniques divergent si le meuble est ciré ou vernis. Afin de savoir si un meuble est ciré ou verni , on peut utiliser deux méthodes :
-
frotter le support avec un chiffon imbibé d'un peu de White Spirit : si le chiffon prend la teinte du meuble, le bois est ciré, s’il ne se colore pas (sauf avec de lapoussière), il est verni.
-
le « test de la goutte d’eau ». Laisser tomber une goutte d’eau à la surface du bois ; si elle « roule » et ne laisse aucune trace si le meuble est verni. Si après plusieurs minutes elle fait une tache, le meuble est ciré.
-
Il est possible de boucher les trous et galeries ouvertes avec de la résine chimique. Certaines ont même la propriété de se teinter dans la masse et donc une restauration moins visible.
-
Vous pouvez fondre de la gomme laque teintée dans la masse puis la faire pénétrer dans les trous. Cette technique est correcte, mais possède un défaut d'accroche,et elle ne peut pas être utilisée pour des manques trop importants.
Ces deux techniques demandent de passer une couche de vernis sur toute la surface.
Les techniques citées dans le cas d'un meuble vernis sont adaptées, mais il est possible d'en rajouter deux :
-
l'application d'une "cire à reboucher" de couleur , cette cire teintée est malléable à basse température et peut se mélanger entre elles pour approcher le plus possible la teinte recherchée afin de remplir la galerie
- l'application en force de cire dure teintée (l vaut mieux utiliser un ton plus foncé que la teinte du meuble qui se verra toujours moins ) de la bonne couleur (Tenir le bâton de cire perpendiculairement au mobilier et le frotter énergiquement sur le bois. ), puis arasée et brillantée grâce à un astic en bois.pour faire pénétrer la cire à reboucher dans des fentes profondes ou pour lisser une surface rugueuse, vous pouvez faire fondre la cire directement dans les trous avec un sèche-cheveux.
Le bois pourra être traité de différentes façons. Le mode de traitement recommandé dépend essentiellement de son état et de son utilisation ultérieure et votre budget.
sources :
Traitement et restauration des mobiliers infestés par des insectes xylophages
Les insectes xylophages sont des insectes nuisibles qui se nourrissent du bois comme les poutres dans votre habitation et de vos meubles et objets
d'art en bois. Pour éviter les risques et dégâts, et si vous constatez que vos meubles ou statues sont atteints n'hésitez pas à faire appel à nous.Plus vite
vous réagirez et plus courte sera notre intervention. En effet, régulièrement nous intervenons sur des meubles déjà bien abimés et dont le coût de la
restauration peut être rédhibitoire pour le client qui nous a contacté.
Pied et traverse d'une commode XIXème siècle Barre transversale d'une assise d'une bergère Louis XVI (en haut et à droite)
Sommaire
Intervention chez une cliente filmée par la chaîne FR3
Nous pouvons intervenir directement chez vous pour un traitement rapide ou à notre atelier à Colombes dans le cas d'infestation
et de de dégradations nécessitant une intervention plus importante.
Nous vous proposons trois types de prestations :
- Traitement contre les insectes xylophages
(intervention possible directement à votre domicile)
(intervention possible directement à votre domicile)
- Traitement esthétique du meuble pour camoufler les petits dégâts
(intervention possible directement à votre domicile, plusieurs niveaux d'interventions possibles en fonction du meuble,
des dégâts et de votre budget)
(intervention possible directement à votre domicile, plusieurs niveaux d'interventions possibles en fonction du meuble,
des dégâts et de votre budget)
- Traitement structurel du meuble pour corriger les petits dégâts et renforcer la structure du meuble afin d'assurer son intégrité
(intervention possible directement à votre domicile, plusieurs niveaux d'interventions possibles en fonction du meuble,
des dégâts et de votre budget)
(intervention possible directement à votre domicile, plusieurs niveaux d'interventions possibles en fonction du meuble,
des dégâts et de votre budget)
Intervention chez un client sur une armoire provençale
Ce que dit la loi à propos des insectes xylophages
Le diagnostique et le traitement des batiments ne font pas partis de nos prestations, néanmoins nous nous apercevons lors de nos interventions
que l'infection du mobilier n'est souvent qu'une conséquence d'un état global du logement et de sa structure. Nous nous proposons de soigner
la conséquence sur vos meubles mais attirons votre attention sur le faite qu'il faut peut être s'occuper de votre habitation, c'est pourquoi nous vous
proposons de consulter ce que dit la loi sur le sujet des insectes xylophages infestant vos habitations et comment vous êtes protégés au niveau légal.
-
Loi N° 99-471 du 8 juin 1999: tendant à protéger les acquéreurs et propriétaires d'immeubles contre les termites et autres insectes
xylophages (Cette loi à été consolidée le 16 juillet 2006)
Les dispositions de la présente loi définissent les conditions dans lesquelles la prévention et la lutte contre les termites et les autres insectes xylophages
sont organisées par les pouvoirs publics en vue de protéger les bâtiments.
Dès qu’il a connaissance de la présence de termites dans un immeuble bâti ou non bâti, l’occupant de l’immeuble contaminé en fait
la déclaration en mairie (voir modele cerfa 12010*01 ). A défaut d’occupant, cette déclaration incombe au propriétaire. La déclaration
incombe au syndicat des copropriétaires en ce qui concerne les parties communes des immeubles soumis aux dispositions
de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis. -
Décret du 25 mai 2006 : relatif à la protection des bâtiments contre les termites et autres insectes xylophages et modifiant le codede la construction et de l'habitation
-
Arrêté du 27 juin 2006 : définit les méthodes de protection des bâtiments contre l'action des insectes xylophages
-
Décret n°2006-1653 du 21 décembre 2006 : relatif au diagnostic immobilier termite (durées de validité des documents constituantle dossier de diagnostic technique et modifiant le code de la construction et de l'habitation)
-
Décret n°2000-613 du 3 juillet 2000 : relatif au diagnostic immobilier termite
- Des trous à la surface du bois, observables à la surface du bois. Particulièrement visibles lorsque le meuble ou le siège a été
ciré et que les autres trous sont par conséquent bouchés ou de couleur sombre. Dans le cas d'un meuble ou d'un siège infecté,
l'intérieur de ces derniers est donc de couleur claire. - Des traces de cheminements : souvent a proximité du sol, pour les termites
- Des galeries qui s'étendent à la périphérie de la pièce d'ouvrage, à l'abri d'une mince pellicule de bois bombée par le
tassement de la vermoulure de déjection, parois striées; - Des vermoulures (sciure) : sur le bois ou a l'aplomb de celui-ci. C'est un signe que votre meuble à besoin d'un traitement rapide!.
- Des déjections de moins d'un millimètre de longueur A l'oreille et dans un environnement calme et silencieux :
Comment savoir si des insectes xylophages infestent votre meuble?
Afin de déterminer l'infestation et d'effectuer un diagnostique, il est nécessaire d'observer mais aussi d'écouter, le soir et en été dans
un environnement calme est la meilleure configuration. Avant de s'occuper du mobilier, l'observation de la pièce permet d'informer le
client du type d'action a entreprendre. A l'aide d'un petit marteau, on peut par tapotement et écoute, analyser les dégâts non apparents.
Donner quelques coups sur le meuble, si sous l'effet des vibrations de la "sciure" s'écoule du mobilier. On peut simplement déplacer
le meuble et observer la sciure qui s'échappera inévitablement.
Visuellement, on peut identifier des traces apparentes de l'infestation :
Voir les insectes xylophages adultes est difficile, quand aux larves qui abiment votre mobilier, elles sont cachées dans les galeries
donc difficile à dénicher sauf quand c'est trop tard et que le meuble est réellement atteint et que les galeries affleurent à la surface.
- Du bruit : grignotements ou petits "tap,tap" intervenant par séries discontinues...(que l'on peut entendre le soir et souvent
en été quand tout est calme dans la maison) - Le degré d'humidité
Les types d'insectes xylophages
Il existe deux types d’insectes xylophages :
Les insectes xylophages du bois frais
Les forestiers distinguent parmi ces insectes xylophages (corticiphages, cambiophages, xylémophages) les ravageurs primaires
- capables de s'installer sur un arbre vivant et en pleine vigueur -des ravageurs secondaires - qui ne peuvent se développer que sur
des arbres malades ou endommagés.
Les insectes xylophages du bois frais infectent surtout les arbres vivants mais malades ou les bois abattus lorsque l'humidité
du bois dépasse 30 % et creusent des galeries dans l'aubier qui est la partie du bois généralement tendre et blanchâtre et la plus
proche de l'écorce . C’est la partie correspondant aux zones d'accroissement le plus récemment formées contenant des cellules
vivantes et trasnportant la sève des des vaisseaux actifs. L'aubier est la partie de l'arbre la plus riche en protéines mais aussi la
plus sujette aux insectes xylophages et à la pourriture par les champignons.
On trouve aussi des insectes xylophages dans le centre du tronc dit "bois parfait" (duramen : bois secondaire le plus ancien
et plus dur)
Enfin, il est possible de trouver des traces d'insectes xylophages sous l'écorce ("le suber"). Pour digérer la cellulose,
les Anobiides, Buprestides et Cérambycides possèdent une enzyme de type "cellulase" tandis que d'autres comme les Cossides
possèdent des symbiontes (Bactéries et Champignons). Suivant la "qualité" du bois attaqué la durée du cycle larvaire sera plus
ou moins longue.
Les insectes xylophages du bois sec
Les insectes xylophages du bois sec ou "Insectes domiciliaires" infectent le bois déjà utilisé dans nos meubles mais
aussi les charpentes et les poutres des maisons. Ce sont les adultes (Termites...) mais le plus souvent les larves qui sont
xylophages (Coléoptères Cérambycides...). Dans le sens large, les insectes sociaux en font également partie.
Cet article traite uniquement de ce type d'insecte et je laisserais aussi de côté les Insectes vivants dans le bois
décomposé dits insectes saproxylophages spécialistes du bois mort et se succèdent depuis l'arbre récemment mort
jusqu'à l'arbre réduit à l'état de matière organique décomposée plus ou moins modifié par l'action de xylophages et/ou de
champignons(Coléoptères Lucanes "Cerf-volant", Scarabée "rhinocéros", Hanneton "foulon" ou "Petite biche" Dorcus).
Les insectes saproxylophages sont incapables d'investir des tissus vivants et ne trouvent refuge sur un arbre vivant qu'au
niveau de parties mortes (branches...) ou de cavités
Le développement des insectes xylophages
Parfois nous intervenons trop tard et les insectes ne sont plus présents par contre les dégâts sont irréversibles :
par conséquent, même un ou un siège sain peut faire tomber de la sciure si on le déplace ou quand on utilise une
soufflette avec un compresseur à air comprimé. Un traitement préventif et une restauration seront peut être nécessaires
afin de consolider le meuble (exemple: intervention sur les pieds du mobilier).
Les espèces xylophages forment de nombreuses galeries plus ou moins grosses selon la taille de l'insecte
xylophage dans votre mobilier en bois.
Ces galeries sont creusées soit par des larves pour se nourrir, soit par des adultes pour déposer leurs œufs.
Une même espèce peut revêtir plusieurs aspects selon son état d'évolution. Ce dernier se déroule en quatre phases :
- L'oeuf : Cet état ne dure environs 10 jours.
-
- La larve : C'est le stade de croissance de l'insecte. Elle creuse des galeries pour se nourrir et grandit
par mues successives. Pour les insectes xylophages, la vie larvaire dure plusieurs mois, parfois même cinq ans.
Ce sont les larves qui se nourrissent du bois de votre meuble.
- La larve : C'est le stade de croissance de l'insecte. Elle creuse des galeries pour se nourrir et grandit
-
- La nymphe : Issue de la dernière mue de la larve, la nymphe a la morphologie de l'insecte adulte à
l'exception des ailes, de l'appareil génital ainsi que de la pigmentation. Ce stade dure généralement six semaines. - Nymphe de capricorne
-
L'adulte parfait : il est muni d'ailes et ne sert qu'à la reproduction. Ne se nourrissant pas, sa durée de vie est de2 à 3 semaines.
- La nymphe : Issue de la dernière mue de la larve, la nymphe a la morphologie de l'insecte adulte à
Petite vrillette ou Anobium Punctatum présentée à l'état adulte et larvaire
Le développement des insectes xylophages est influencé par :
- Les conditions ambiantes : chaque espèce a une température et une humidité idéale de développement :
température comprise ente 12° C et 35° C. -
La valeur nutritive du bois du mobilier ou du siège , soit l'essence même, l'espèce
-
Les différentes parties du bois du mobilier ou du siège , les larves insectes xylophages se nourrissent
essentiellement de glucides (amidon, cellulose, protéines). La partie la plus appréciée est l'aubier, partie de
l'arbre comprise entre le duramen et l'écorce, plus riche du point de vu nutritif et plus facile à attaquer car moins dense.
Il ne faut pas oublier que les insectes xylophages ont un cycle de développement sur plusieurs
années et que leur activité dépend des saisons.
-
- Ces groupes de termites se nourrissent de bois en décomposition : souches d'arbre, branches tombées
au sol, bois enterré. Une fois installés, ils peuvent atteindre les structures en bois des édifices. - les colonies de termites de bois humide peut comprendre plusieurs millions d'individus.
Neotermes spp. : Termites de bois humide
- Ces groupes de termites se nourrissent de bois en décomposition : souches d'arbre, branches tombées
les types d'insectes xylophages
Nous ne présenterons que les espèces rencontrées lors de nos interventions ou communes dans nos régions.
Petite vrillette (ANOBIUM PUNCTATUM)
ANOBIUM PUNCTATUM (Petite vrillette)
Famille : Coleoptere
Durée du cycle évolutif : 1 à 4 ans selon les conditions climatiques, raccourcie par une attaque de champignons lignivores
Ponte : de 30 à 200 d'oeufs au plus en plusieurs dépôt, dans les fentes ou rugosités de la surface
du bois du meuble ou sur le parois des anciennes galeries effectuée dans le mobilier
Taille de la larve : 5 à 12 mm.
Couleur de la larve : blanc diaphane
Formes de la larve : boudinée arquée abondante pilosité sur l'ensemble du corps.
Eclosion des larves : après 4 à 5 semaines
Développement larvaire : Dans l'aubier, le bois parfait et le duramen durant une periode de
8 à 36 mois, voire jusqu’à dix ans si les conditions ne sont pas favorables.
durée de la nymphose : de 2 à 3 semaines
Adulte : apparition de mai à septembre
Taille de l'adulte : 3 à 5 mm.
Couleur : insecte roux, dur et trapu dont le corps recouvert d'une pubescence régulière mais clairsemée claire.
Forme : plus ou moins cylindrique. Elytres ponctuées en lignes régulières.
Antennes courtes à massue de trois articles. Prothorax plus étroit que les élytres.
Durée de vie des adultes : vivent quelques semaines. Vol aisé et rapide.
Bois : attaque de nombreux bois comme le merisier, le charme, l'aulne, le peuplier,..
mais plus particulièrement les bois anciens ou les bois préalablement altérés par
des champignons mais rarement le coeur de chêne ou de pin. Le développement est favorisé
par la présence de champignons (contrairement à la La grosse vrillette ceux ci sont facultatifs).
Préfèrence pour les bois riches en substances nutritives.
Aspect des dégâts : Trous circulaires d'envol des insectes de forme circulaire d'un diamètre
de 1 à 3 mm de diamètre, galeries parallèles au fil du bois striées.
Vermoulure : forme de goutte d'eau (lenticulaires) et finement granuleuse. Petits amas de vermoulure à la surface du bois
. Si les trous de sortie sont facilement confondus avec ceux du Lyctus,
on distingue l'attaque des insectes par la vermoulure non granuleuse chez le Lyctus.
Bois attaqués: Feuillus et résineux métropolitains (sculptures,vieux livres, tableaux, meubles boiseries anciennes)
Famille : Coleoptere
Durée du cycle évolutif : 1 à 4 ans selon les conditions climatiques, raccourcie par une attaque de champignons lignivores
Ponte : de 30 à 200 d'oeufs au plus en plusieurs dépôt, dans les fentes ou rugosités de la surface
du bois du meuble ou sur le parois des anciennes galeries effectuée dans le mobilier
Taille de la larve : 5 à 12 mm.
Couleur de la larve : blanc diaphane
Formes de la larve : boudinée arquée abondante pilosité sur l'ensemble du corps.
Eclosion des larves : après 4 à 5 semaines
Développement larvaire : Dans l'aubier, le bois parfait et le duramen durant une periode de
8 à 36 mois, voire jusqu’à dix ans si les conditions ne sont pas favorables.
durée de la nymphose : de 2 à 3 semaines
Adulte : apparition de mai à septembre
Taille de l'adulte : 3 à 5 mm.
Couleur : insecte roux, dur et trapu dont le corps recouvert d'une pubescence régulière mais clairsemée claire.
Forme : plus ou moins cylindrique. Elytres ponctuées en lignes régulières.
Antennes courtes à massue de trois articles. Prothorax plus étroit que les élytres.
Durée de vie des adultes : vivent quelques semaines. Vol aisé et rapide.
Bois : attaque de nombreux bois comme le merisier, le charme, l'aulne, le peuplier,..
mais plus particulièrement les bois anciens ou les bois préalablement altérés par
des champignons mais rarement le coeur de chêne ou de pin. Le développement est favorisé
par la présence de champignons (contrairement à la La grosse vrillette ceux ci sont facultatifs).
Préfèrence pour les bois riches en substances nutritives.
Aspect des dégâts : Trous circulaires d'envol des insectes de forme circulaire d'un diamètre
de 1 à 3 mm de diamètre, galeries parallèles au fil du bois striées.
Vermoulure : forme de goutte d'eau (lenticulaires) et finement granuleuse. Petits amas de vermoulure à la surface du bois
. Si les trous de sortie sont facilement confondus avec ceux du Lyctus,
on distingue l'attaque des insectes par la vermoulure non granuleuse chez le Lyctus.
Bois attaqués: Feuillus et résineux métropolitains (sculptures,vieux livres, tableaux, meubles boiseries anciennes)
Vous pouvez identifier la présence de l'insecte au moyen de petits trous dans la surface de bois. Ces trous signifient que le coléoptère adulte a émergé du bois et est parti! (cependant il peut en rester évidemment). |
Cliquez sur les images pour les agrandir |
La grosse vrillette (Xestobium rufovillosum)
Xestobium rufovillosum (grosse vrillette)
Famille : Coleoptere
Durée du cycle évolutif : 1 à 10 ans suivant l'état cryptogamique (raccourcie par une attaque de champignons lignivore)
du bois et les conditions climatiques
Ponte : de 30 à 200 d'oeufs au plus en plusieurs dépôt, dans les fentes ou rugosités de la surface du bois du meuble ou
sur le parois des anciennes galeries effectuée dans le mobilier
Taille de la larve : 5 à 12 mm.
Couleur de la larve : blanc diaphane
Forme de la larve : boudinée arquée abondante pilosité sur l'ensemble du corps.
Eclosion des larves : après 4 à 5 semaines
durée de la nymphose : de 2 à 3 semaines
Adulte : apparition d'avril à mai
Taille de l'adulte : 5 à 7 mm.
Couleur de l'adulte : couleur brune foncée. Corps entièrement recouvert d'une pubescence irrégulière jaune.
Forme de l'adulte : avec un aspect marbré dû à des touffes de poil jaunâtres. Les mâles ont des antennes courtes
à massues de 3 articles allongés,
pilosité sur l'ensemble du corps. Corselet bombé arrondi aux angles.
Durée de vie des adultes : vivent de 8 à 10 semaines. Vol aisé et rapide.
Bois : feuillus humide et dégradé par des champignons. Préférencez marquée pour le chêne.
Aspect des dégâts : Xestobium rufovillosum se développe dans les zones mal aérées des habitations (pans de bois revêtus
de plâtre, solivages, ...) qui, humidifiées de façon anormale, ont d'abord été infestées par des champignons.
Les salles de bains et cuisines aménagées dans une maison ancienne sur des revêtements qui ne sont pas
parfaitement étanches créent des conditions favorables au développement de la grosse vrillette.
En effet les poutres porteuses en bois des planchers,
une fois humidifiées, ne peuvent sécher rapidement car elles ne sont pas en contact avec l'air. Elle sont alors dégradées
par des champignons avant d'être attaquées par la grosse vrillette elle-même. Durant la periode d'avril à mai un bruit sec,
régulier et périodique, généré par une succession d'une dizaine de coups de front de la grosse vrillette
(ils s'appellent ainsi) contre les parois des galeries peut etre entendu, essayez d'écouter lorsque tout est calme autour de vous.
Les trous circulaires d'envol des insectes sont de formes circulaires d'un diamètre de 2 à 4 mm,
les galeries sont parallèles au fil du bois striées
Vermoulure : La vermoulure est granuleuse en forme lenticulaire d'environ 1 mm de diamètre. On trouve des petits amas
de vermoulure à la surface du bois
Bois attaqués : Feuillus et résineux métropolitains (sculptures, tableaux, meubles boiseries anciennes) - Meubles et boiseries
anciennes
Famille : Coleoptere
Durée du cycle évolutif : 1 à 10 ans suivant l'état cryptogamique (raccourcie par une attaque de champignons lignivore)
du bois et les conditions climatiques
Ponte : de 30 à 200 d'oeufs au plus en plusieurs dépôt, dans les fentes ou rugosités de la surface du bois du meuble ou
sur le parois des anciennes galeries effectuée dans le mobilier
Taille de la larve : 5 à 12 mm.
Couleur de la larve : blanc diaphane
Forme de la larve : boudinée arquée abondante pilosité sur l'ensemble du corps.
Eclosion des larves : après 4 à 5 semaines
durée de la nymphose : de 2 à 3 semaines
Adulte : apparition d'avril à mai
Taille de l'adulte : 5 à 7 mm.
Couleur de l'adulte : couleur brune foncée. Corps entièrement recouvert d'une pubescence irrégulière jaune.
Forme de l'adulte : avec un aspect marbré dû à des touffes de poil jaunâtres. Les mâles ont des antennes courtes
à massues de 3 articles allongés,
pilosité sur l'ensemble du corps. Corselet bombé arrondi aux angles.
Durée de vie des adultes : vivent de 8 à 10 semaines. Vol aisé et rapide.
Bois : feuillus humide et dégradé par des champignons. Préférencez marquée pour le chêne.
Aspect des dégâts : Xestobium rufovillosum se développe dans les zones mal aérées des habitations (pans de bois revêtus
de plâtre, solivages, ...) qui, humidifiées de façon anormale, ont d'abord été infestées par des champignons.
Les salles de bains et cuisines aménagées dans une maison ancienne sur des revêtements qui ne sont pas
parfaitement étanches créent des conditions favorables au développement de la grosse vrillette.
En effet les poutres porteuses en bois des planchers,
une fois humidifiées, ne peuvent sécher rapidement car elles ne sont pas en contact avec l'air. Elle sont alors dégradées
par des champignons avant d'être attaquées par la grosse vrillette elle-même. Durant la periode d'avril à mai un bruit sec,
régulier et périodique, généré par une succession d'une dizaine de coups de front de la grosse vrillette
(ils s'appellent ainsi) contre les parois des galeries peut etre entendu, essayez d'écouter lorsque tout est calme autour de vous.
Les trous circulaires d'envol des insectes sont de formes circulaires d'un diamètre de 2 à 4 mm,
les galeries sont parallèles au fil du bois striées
Vermoulure : La vermoulure est granuleuse en forme lenticulaire d'environ 1 mm de diamètre. On trouve des petits amas
de vermoulure à la surface du bois
Bois attaqués : Feuillus et résineux métropolitains (sculptures, tableaux, meubles boiseries anciennes) - Meubles et boiseries
anciennes
remarque : A certaines périodes de l'année, ces insectes s'appellent tous les jours à la même heure en frappant
de leur tête des coups saccadés sur le bois. Ces bruits, audibles de l'extérieur ont valu le surnom "d'horloges de la mort"
de leur tête des coups saccadés sur le bois. Ces bruits, audibles de l'extérieur ont valu le surnom "d'horloges de la mort"
-
- Neotermes spp. : Termites de bois humide
- Cryptotermes spp : Termite de bois sec
- Coptotermes spp. : Termites souterrains
-
Les termites de bois sec infestent le bois d'oeuvre sec comme les charpentes et les meubles.
-
Ce parasite est le ravageur de bois le plus fréquent et le plus destructeur.
-
Les termites de bois sec étendent leurs nids en rongeant le bois dans toutes les directions, ne
laissant qu'une poutre creuse d'apparence extérieure normale. -
On les détecte généralement à cause des excrétions qui sont éjectées du bois infesté.
-
Coptotermes spp. : Termites souterrains
- Les termites souterrains bâtissent leur nid dans le sol et sont très dépendants de l'humidité qu'il contient.
- Dans leur recherche de nourriture, les termites souterrains construisent des tube, espéce de canaux
présent parfois sous forme de ponts en forme de stalactites ou stalagmites car termites souterrains
risquent une dessiccation mortelle s'ils sont exposés à l'air libre. -
Les termites souterrains cherchent généralement à atteindre la surface pour trouver du bois ou une
autre source de cellulose. La cellulose est ensuite réduite en amidon simple grâce aux protozoaires
qui vivent dans la gorge des termites.
LYCTUS BREUNNEUS STEPH.
LYCTUS BREUNNEUS STEPH
Famille : Coleoptere
Durée du cycle évolutif : 8 à 12 mois
Ponte : de 20 à 30 oeufs, dans les vaisseaux de l’aubier (diamètre > 0,05 mm) (220 oeufs maximum), La durée d'incubation
est d'environ une à deux semaines
Taille de la larve : 5 mm à 7 mm
Couleur de la larve : blanchâtre, glabre
Formes de la larve : forme de ver blanc arquée. Présence de très fines épines scérifiées sur les téguments.
Développement larvaire : Le cycle de vie du dévelopement larvaire est d'environs un an dans des conditions normales
mais dans des conditions idéales et conservés dans un laboratoire les
cycles de vie aussi courte que 10 à 12 semaines ont été enregistrées.
Cependant, les cycles de vie maximum de 2 ans et demi à plus de 4 ans
ont été signalés. Ainsi, il est évident que les conditions
environnementales et l'état nutritionnel, le type de bois, etc,
influence la longueur du cycle de vie.
Durée de la nymphose : 3 à 4 semaines
Adulte : apparition dans la periode d’avril à septembre
Durée de vie : de 2 à 3 semaines pour le mâle, 6 semaines pour la femelle.
Taille de l'adulte : 2,5 à 6 mm
Couleur de l'adulte :LYCTUS BREUNNEUS possède une couleur allant du brun sombre au roux,
Forme de l'adulte : Antennes de même longueur que le pronotum. Prothorax sensiblement plus large en avant qu'en arrière,
nettement déprimé au centre. Élytres recouverts de poils irrégulièrement répartis. Possède des rangées de points sur les élytres
Durée de vie des adultes : Environ 2 à 3 semaines pour le mâle, 6 semaines pour la femelle
Répartition : Monde entier
Bois : Feuillus à zone poreuse : aubier de chêne, châtaignier, frêne, noyer, orme : tous les bois feuillus tropicaux.
Les bois feuillus mis en oeuvre et les meubles dont les vaisseaux de la partie aubieuse,
tous les bois travaillés sauf les résineux
Aspect des dégâts : L'aubier
est souvent entièrement désintégré en laissant seulement une farine
très fine comme de la poussière (excréments). Lorsque les tunnels sont visibles,
ils sont en général parallèle au grain du bois. Les trous d'emergences ont environ 1-1.5 mm
de diamètre et sont légèrement biseautés .
Vermoulure : poudre très fine et volante, aspect “fleur de farine” rappelant des petits volcans autour des trous.
C'est cette particularité qui permet de différentier une attaque par LYCTUS et la petite vrillette.
Famille : Coleoptere
Durée du cycle évolutif : 8 à 12 mois
Ponte : de 20 à 30 oeufs, dans les vaisseaux de l’aubier (diamètre > 0,05 mm) (220 oeufs maximum), La durée d'incubation
est d'environ une à deux semaines
Taille de la larve : 5 mm à 7 mm
Couleur de la larve : blanchâtre, glabre
Formes de la larve : forme de ver blanc arquée. Présence de très fines épines scérifiées sur les téguments.
Développement larvaire : Le cycle de vie du dévelopement larvaire est d'environs un an dans des conditions normales
mais dans des conditions idéales et conservés dans un laboratoire les
cycles de vie aussi courte que 10 à 12 semaines ont été enregistrées.
Cependant, les cycles de vie maximum de 2 ans et demi à plus de 4 ans
ont été signalés. Ainsi, il est évident que les conditions
environnementales et l'état nutritionnel, le type de bois, etc,
influence la longueur du cycle de vie.
Durée de la nymphose : 3 à 4 semaines
Adulte : apparition dans la periode d’avril à septembre
Durée de vie : de 2 à 3 semaines pour le mâle, 6 semaines pour la femelle.
Taille de l'adulte : 2,5 à 6 mm
Couleur de l'adulte :LYCTUS BREUNNEUS possède une couleur allant du brun sombre au roux,
Forme de l'adulte : Antennes de même longueur que le pronotum. Prothorax sensiblement plus large en avant qu'en arrière,
nettement déprimé au centre. Élytres recouverts de poils irrégulièrement répartis. Possède des rangées de points sur les élytres
Durée de vie des adultes : Environ 2 à 3 semaines pour le mâle, 6 semaines pour la femelle
Répartition : Monde entier
Bois : Feuillus à zone poreuse : aubier de chêne, châtaignier, frêne, noyer, orme : tous les bois feuillus tropicaux.
tous les bois travaillés sauf les résineux
Aspect des dégâts : L'aubier
est souvent entièrement désintégré en laissant seulement une farine
très fine comme de la poussière (excréments). Lorsque les tunnels sont visibles,
ils sont en général parallèle au grain du bois. Les trous d'emergences ont environ 1-1.5 mm
de diamètre et sont légèrement biseautés .
Vermoulure : poudre très fine et volante, aspect “fleur de farine” rappelant des petits volcans autour des trous.
C'est cette particularité qui permet de différentier une attaque par LYCTUS et la petite vrillette.
LYCTUS LINEARIS GOEZE
Famille : Coleoptere
Adulte (2,5 à 6 mm): apparition dans la periode d’avril à septembre.
Durée de vie : environ 2 à 3 semaines
Cycle de développement : 1 à 4 ans
PONTE : De 20 à 30 oeufs, dans les vaisseaux de l’aubier
taille des oeufs : (diamètre > 0,05 mm)
Eclosion des larves (5 mm à 7 mm ) : 1 à 2 semaines plus tard
Développement larvaire : dans le bois
Durée de la nymphose : de 3 à 4 semaines
Durée du cycle évolutif: 8 à 12 mois
Taille de la larve : 5 mm à 7 mm
Couleur de la larve : blanchâtre, glabre
Formes de la larve : forme de ver blanc arquée. Présence de très fines épines scérifiées sur les téguments.
Développement larvaire : Dans l'aubier ou le bois parfait non duraminisé.
Le cycle de vie du dévelopement : larvaire est d'environs un an dans des conditions normales
mais dans des conditions idéales et conservés dans un laboratoire les
cycles de vie aussi courte que 10 à 12 semaines ont été enregistrées.
Cependant, les cycles de vie maximum de 2 ans et demi à plus de 4 ans
ont été signalés. Ainsi, il est évident que les conditions
environnementales et l'état nutritionnel, le type de bois, etc,
influence la longueur du cycle de vie.
Durée de la nymphose : 3 à 4 semaines
Adulte : apparition dans la periode d’avril à septembre
Durée de vie : de 2 à 3 semaines pour le mâle, 6 semaines pour la femelle.
Taille de l'adulte : 2,5 à 6 mm
Couleur de l'adulte :LYCTUS LINEARISpossède une couleur brunne,
Forme de l'adulte : Antennes plus longues que le pronotum.
Prothorax à bords parallèles, nettement déprimé au centre.
Élytres recouverts de poils répartis sur des lignes longitudinales
Répartition : Europe : très commun, mais en voie de régression par rapport à L. brunneus .
Diamètre des galeries : présence de petits orifices circulaires, parallèles au fil du bois et de 1 à 2 mm de diamètre
Vermoulure : fine, aspect “fleur de farine”
Bois attaqués: Meubles et boiseries anciennes
Famille : Coleoptere
Adulte (2,5 à 6 mm): apparition dans la periode d’avril à septembre.
Durée de vie : environ 2 à 3 semaines
Cycle de développement : 1 à 4 ans
PONTE : De 20 à 30 oeufs, dans les vaisseaux de l’aubier
taille des oeufs : (diamètre > 0,05 mm)
Eclosion des larves (5 mm à 7 mm ) : 1 à 2 semaines plus tard
Développement larvaire : dans le bois
Durée de la nymphose : de 3 à 4 semaines
Durée du cycle évolutif: 8 à 12 mois
Taille de la larve : 5 mm à 7 mm
Couleur de la larve : blanchâtre, glabre
Formes de la larve : forme de ver blanc arquée. Présence de très fines épines scérifiées sur les téguments.
Développement larvaire : Dans l'aubier ou le bois parfait non duraminisé.
Le cycle de vie du dévelopement : larvaire est d'environs un an dans des conditions normales
mais dans des conditions idéales et conservés dans un laboratoire les
cycles de vie aussi courte que 10 à 12 semaines ont été enregistrées.
Cependant, les cycles de vie maximum de 2 ans et demi à plus de 4 ans
ont été signalés. Ainsi, il est évident que les conditions
environnementales et l'état nutritionnel, le type de bois, etc,
influence la longueur du cycle de vie.
Durée de la nymphose : 3 à 4 semaines
Adulte : apparition dans la periode d’avril à septembre
Durée de vie : de 2 à 3 semaines pour le mâle, 6 semaines pour la femelle.
Taille de l'adulte : 2,5 à 6 mm
Couleur de l'adulte :LYCTUS LINEARISpossède une couleur brunne,
Forme de l'adulte : Antennes plus longues que le pronotum.
Prothorax à bords parallèles, nettement déprimé au centre.
Élytres recouverts de poils répartis sur des lignes longitudinales
Répartition : Europe : très commun, mais en voie de régression par rapport à L. brunneus .
Diamètre des galeries : présence de petits orifices circulaires, parallèles au fil du bois et de 1 à 2 mm de diamètre
Vermoulure : fine, aspect “fleur de farine”
Bois attaqués: Meubles et boiseries anciennes
Le capricorne des maisons
Hylotrupes bajulus L.
Famille : Coleoptere
Durée du cycle évolutif :De 3 à 5 ans
Ponte : dans les fissures du bois 0,35 mm. De 20 à 80 oeufs parfois jusqu'à 120 en plusieurs dépôts.
Taille de la larve : 20 à 25 mm (De 3 mm à la naissance, la larve peut atteindre 25 mm juste avant la nymphose.)
Couleur de la larve : jaunes ou blanc gris, elliptiques, aux extrémités pointues,
Formes de la larve : forme cylindrique ou allongée. La zone céphalique est un peu élargie et différenciée
Eclosion des larves : au bout de deux à trois semaines.Les larves font leur cocon près de la la surface du bois
Développement larvaire : trois à onze ans.
Adulte : mi-juin à août
Taille de l'adulte : 10 à 25 mm
Couleur de l'adulte : couleur noir ou brun
Forme : Les capricornes sont noirs ou bruns et couverts de poils gris sur la partie supérieure de leur corps
et les logements de leurs ailes. Ils ont sur le thorax deux points noirs et brillants qui ressemblent à des yeux.
Durée de vie des adultes : 3 semaines pour le mâle, 2 semaines pour la femelle
Bois : Les bois résineux complètement ou partiellement secs.(humidité < 30%), avec une prédilection pour l'aubier.
Aspect des dégâts : Hylotrupes bajulus adulte d'une taille de 10 à 20 mm
Trou de sortie : découpe un trou d'envol de forme ovale avec un grand axe de taille de 6 à 10 mm
dans la partie de bois séparant la loge de la surface extérieur,
Galerie : Galeries de section elliptique, ramifiées, parois striées par les mandibules. Les larves creusent leurs galeries
dans le fil du bois, en affleurant la surface, mais sans jamais la percer. L'épaisseur de la couche résiduelle est de l'ordre du 1/2 mm.
Les infestations ont lieu de façon isolées, généralement après que les insectes aient été transportés
dans des caisses de bois infestées.
Vidéo sur Hylotrupes bajulus L.source : ehb.wa.gov.au
Vermoulure : des vermoulures formées de petits cylindres long d'environ 1 mm lorsqu'elles sont fraîches.
celles-ci peuvent obstruer les galeries
en prénsentant un aspect très compact typique d'Hylotrupes.
Remarque : difficile a détecter et actif durant 3 ans
Famille : Coleoptere
Durée du cycle évolutif :De 3 à 5 ans
Ponte : dans les fissures du bois 0,35 mm. De 20 à 80 oeufs parfois jusqu'à 120 en plusieurs dépôts.
Taille de la larve : 20 à 25 mm (De 3 mm à la naissance, la larve peut atteindre 25 mm juste avant la nymphose.)
Couleur de la larve : jaunes ou blanc gris, elliptiques, aux extrémités pointues,
Formes de la larve : forme cylindrique ou allongée. La zone céphalique est un peu élargie et différenciée
Eclosion des larves : au bout de deux à trois semaines.Les larves font leur cocon près de la la surface du bois
Développement larvaire : trois à onze ans.
Adulte : mi-juin à août
Taille de l'adulte : 10 à 25 mm
Couleur de l'adulte : couleur noir ou brun
Forme : Les capricornes sont noirs ou bruns et couverts de poils gris sur la partie supérieure de leur corps
et les logements de leurs ailes. Ils ont sur le thorax deux points noirs et brillants qui ressemblent à des yeux.
Durée de vie des adultes : 3 semaines pour le mâle, 2 semaines pour la femelle
Bois : Les bois résineux complètement ou partiellement secs.(humidité < 30%), avec une prédilection pour l'aubier.
Aspect des dégâts : Hylotrupes bajulus adulte d'une taille de 10 à 20 mm
Trou de sortie : découpe un trou d'envol de forme ovale avec un grand axe de taille de 6 à 10 mm
dans la partie de bois séparant la loge de la surface extérieur,
Galerie : Galeries de section elliptique, ramifiées, parois striées par les mandibules. Les larves creusent leurs galeries
dans le fil du bois, en affleurant la surface, mais sans jamais la percer. L'épaisseur de la couche résiduelle est de l'ordre du 1/2 mm.
Les infestations ont lieu de façon isolées, généralement après que les insectes aient été transportés
dans des caisses de bois infestées.
Vidéo sur Hylotrupes bajulus L.source : ehb.wa.gov.au
Vermoulure : des vermoulures formées de petits cylindres long d'environ 1 mm lorsqu'elles sont fraîches.
celles-ci peuvent obstruer les galeries
en prénsentant un aspect très compact typique d'Hylotrupes.
Remarque : difficile a détecter et actif durant 3 ans
Les termites
Reticulitermes flavipes (anciennement R. santonensis)
Ces insectes ont la particularité de mèner une vie sociale d'une grande complexité et vivent en communauté, les termites,
comme les fourmis (souvent les personnes les confondent avec les termites), vivent en colonies de centaines ou de milliers d'individu.
Les différences morphologiques entre une fourmie ailée (gauche) et une termite ailée (droite)
La termitière est composée de nombreuses galeries qui conduisent à des loges que les ouvriers nettoient et
entretiennent. Ils recueillent les œufs pondus par la reine. Les termites vivent principalement dans les sols et se
nourissent exclusivement de cellulose. Ce qui les rends dangereux c'est leur nombre et de plus ces insectes
s'attaquent à toutes les pièces de bois constituant votre habitation en y creusant des galeries.Ces colonies
comprennent une majorité d'ouvriers et de soldats stériles, et un petit nombre de couples reproducteurs, parfois
même un seul; ces rois et reines reproducteurs sont les géniteurs de tous les autres termites et ont une très grande
longévité. Les individus stériles sont aptères, alors que les sexués essaimants sont des insectes ailés; ils perdent
toutefois leurs ailes au moment de fonder de nouvelles colonies ou de réintégrer des colonies déjà existantes Les
sexués imaginaux peuvent être remplacés par des sexués néoténiques ou sexués de remplacement. La morphologie
des termites diffère de celle des fourmis par la présence de cerques sur le dernier segment abdominal. De part son
mode de reproduction particulier qui consiste à produire des néoténiques les colonnes sont très importantes et se
multiplient par "bouturage"c'est évidemment l'insecte le plus dangereux.
Reticulitermes lucifugus
On distingue les termites en trois groupes :
En France, nous rencontrons les deux derniers types de termites sachant que les termites de bois sec
s'attaquent rarement aux habitations. Nous nous interesserons donc aux termites dites souterraines.
Cryptotermes spp : Termite de bois sec
Aujourd'hui six espèces de termites souterrains du genre Reticulitermes vivent au nord du bassin
méditerranéen. Cinq ont déjà été découvertes et ont été décrites en France continentale (surtout dans le sud) :
• Reticulitermes flavipes (anciennement R. santonensis), le termite de Saintonge, vit en société
de petite taille, peu virulent et de croissance lente. Ces termites de bois sec vivent dans les arbres et
arbustes sur pied, avec une prédilection pour les vieux ceps de vignes ; à la frontière entre les tissus
morts et vivants.On les trouve en conditions naturelles entre le nord de la Gironde et la Vendée, il sévit
également dans les départements les plus nordiques (Vallée de la Loire, Bretagne, Normandie, Région
parisienne, Centre), il remonte la Garonne et le Tarn (Albi) et suit la côte jusqu´au Pays basque. Cette
espèce s'est implantée en Charente Maritime, elle est originaire d'Amérique du Nord. Elle peut se distinguer
des suivantes par quelques particularités morphologiques, décelables à l'aide d'une loupe binoculaire.
• Reticulitermes grassei, le termite des Landes, vit essentiellement dans les forêts du bassin aquitain
et de la Charente Maritime, mais quelques infestations ont été signalées en zones urbaine de régions situées
plus au nord (Poitou-Charente, Centre).
• Reticulitermes banyulensis, le termite de Banyuls, vit dans le Roussillon.
• Reticulitermes lucifugus, vit dans les forêts côtières provençales, à partir de La Ciotat jusqu´à la frontière
italienne. Sa sous-espèce, Reticulitermes lucifugus corsicus se rencontre en Corse et en Sardaigne, ainsi
que ponctuellement sur le continent (en zones urbaines).
• Reticulitermes-urbis, une espèce de termite, nouvellement décrite, a été découverte en zones urbaines
dans le sud-est de la France (de la région de Marseille à l'ouest jusqu'à l'Italie à l'est). Il s'agit également très
probablement d'une introduction accidentelle, probablement d'Europe du sud-est.
Si le termite Réticulitermes lucifugus est présent dans le sud de la France depuis des millénaires, l'espèce
importée Réticulitermes santonensis, beaucoup plus agressive, progresse rapidement.
Les termites de bois secs nichent directement dans le bois qu´ils consomment et leur société comprend
à côté des sexués fonctionnels mais Le genre Reticulitermes établit son domicile sous terre et ne s'attaque
au bois que pour se nourrir. C'est ce type de termite que l'on trouve en france métropolitaine
Reticulitermes flavipes Reticulitermes lucifugus
Famille : Isoptere
Durée du cycle évolutif :presque annuel
Famille : Isoptere
Durée du cycle évolutif :presque annuel
les termites croissent par étapes. A la fin d'une période de croissance, lorsque la carapace devient trop étroite,
elle se détache peu à peu et une nouvelle carapace, plus grande, se forme aussitôt : c'est la mue.
Les termites ouvriers muent une dizaine de fois avant d'avoir leur taille finale.
Propagation : Deux voies sont possibles :
l’essaimage ou le bouturage. L’essaimage s’effectue au printemps, par l’envol vers la
lumière des termites sexués, de couleur noire, et l’établissement d’un couple dans
une pièce de bois, lieu de développement de la nouvelle colonie.
En revanche, le “bouturage" s’étend sur toute l’année, les termites empruntant les galeries souterraines ou les
tunnels qu’ils construisent. Les descendants du couple fondateur (les néoténiques) ont alors la possibilité
de se reproduire à leur tour et se séparer de la colonie mère, grâce à la présence, au sein
de cette colonie, d’individus néoténiques dits “reproducteurs secondaires”. On peut également
constater un système de bouturage où la société se répand comme un collier de perles :
on trouvera ainsi, au fil des galeries, dans chaque pièce de bois importante, dans chaque maison,
plusieurs dizaines, voire centaines de néoténiques qui se développent, muent et pondent,
pour chaque femelle, plusieurs centaines d’oeufs.
Une telle société s'accroît donc de façon considérable.
Ponte : La reine de chaque colonie passe sa vie à pondre. Au fur et à mesure,
les ouvriers emmènent les œufs dans des chambres affectées à cet effet.
Quand elle sort de l’œuf, la larve, après plusieurs mues, se transforme soit en ouvrier,
soit en soldat ou continue à muer et à croître pour devenir une nymphe.
De cette dernière, sortira un individu sexué ailé.La reine peut pondre plusieurs milliers d'oeufs durant sa vie!
Taille de la larve : 2 à 8 mm
Couleur de la larve : Les larves sont aveugles et de couleur ivoire.
Formes de la larve : elles ressemblent aux adultes; dotées de deux antennes flexibles et de six pattes,
Leur taille s'allonge et passe de 2 à 8 mm. Les larves ressemblent à des fourmis blanches.
sexuées mais non différenciées forment la grande majorité des colonies de termites elles conservent pour la plupart
leur couleur ivoire. Après les deux premières mues, elles se différencient selon les besoins de la colonie en:
Ouvriers: ils forment 80 % des individus de la colonie qu'ils entretiennent. Ils nourrissent les autres castes. Leur
intestin bien visible contient une flore d'agents de dégradation du bois. Ils ont leur taille mâture après 4 mues.
Ils peuvent alors muer pour devenir néoténique aptère.
Ouvrier termite
elle se détache peu à peu et une nouvelle carapace, plus grande, se forme aussitôt : c'est la mue.
Les termites ouvriers muent une dizaine de fois avant d'avoir leur taille finale.
Propagation : Deux voies sont possibles :
l’essaimage ou le bouturage. L’essaimage s’effectue au printemps, par l’envol vers la
lumière des termites sexués, de couleur noire, et l’établissement d’un couple dans
une pièce de bois, lieu de développement de la nouvelle colonie.
En revanche, le “bouturage" s’étend sur toute l’année, les termites empruntant les galeries souterraines ou les
tunnels qu’ils construisent. Les descendants du couple fondateur (les néoténiques) ont alors la possibilité
de se reproduire à leur tour et se séparer de la colonie mère, grâce à la présence, au sein
de cette colonie, d’individus néoténiques dits “reproducteurs secondaires”. On peut également
constater un système de bouturage où la société se répand comme un collier de perles :
on trouvera ainsi, au fil des galeries, dans chaque pièce de bois importante, dans chaque maison,
plusieurs dizaines, voire centaines de néoténiques qui se développent, muent et pondent,
pour chaque femelle, plusieurs centaines d’oeufs.
Une telle société s'accroît donc de façon considérable.
Ponte : La reine de chaque colonie passe sa vie à pondre. Au fur et à mesure,
les ouvriers emmènent les œufs dans des chambres affectées à cet effet.
Quand elle sort de l’œuf, la larve, après plusieurs mues, se transforme soit en ouvrier,
soit en soldat ou continue à muer et à croître pour devenir une nymphe.
De cette dernière, sortira un individu sexué ailé.La reine peut pondre plusieurs milliers d'oeufs durant sa vie!
Taille de la larve : 2 à 8 mm
Couleur de la larve : Les larves sont aveugles et de couleur ivoire.
Formes de la larve : elles ressemblent aux adultes; dotées de deux antennes flexibles et de six pattes,
Leur taille s'allonge et passe de 2 à 8 mm. Les larves ressemblent à des fourmis blanches.
sexuées mais non différenciées forment la grande majorité des colonies de termites elles conservent pour la plupart
leur couleur ivoire. Après les deux premières mues, elles se différencient selon les besoins de la colonie en:
Ouvriers: ils forment 80 % des individus de la colonie qu'ils entretiennent. Ils nourrissent les autres castes. Leur
intestin bien visible contient une flore d'agents de dégradation du bois. Ils ont leur taille mâture après 4 mues.
Ils peuvent alors muer pour devenir néoténique aptère.
Ouvrier termite
Soldats: ils représentent moins de 5% de la colonie; ils ont une grosse tête brune armée de
fortes mandibules
défensives. Ils ne muent plus et gardent un statut définitif.
Soldat termite
Néoténiques: (sexués restant à l’état larvaire) à la
mort d'un sexué du couple de la colonie. Ils restent de teinte claire. De lignée ouvrière
les néoténiques sont des vieilles larves - ls se révèlent reproducteurs de remplacement
(secondaires)a faculté de se reproduire et qui se transforment morphologiquement
(mâles et femelles). Ils sont capables d'assurer la reproduction de l’espèce et de fonder
une nouvelle colonie, lorsque le couple royal est trop éloigné de la zone ou a disparu
Ces néoténiques se transforment, s'accouplent et sont capables de pondre à une vitesse
qui est équivalente ou même supérieure à la ponte des individus ailés.
Dans une vieille société, il y a énormément de néoténiques et le taux d'accroissement de
la société de terlmite devient très important : des centaines d'oeufs sont alors pondus tous
les jours par ces néoténiques.
.
Néoténique source : aventis library
fortes mandibules
défensives. Ils ne muent plus et gardent un statut définitif.
Soldat termite
Néoténiques: (sexués restant à l’état larvaire) à la
mort d'un sexué du couple de la colonie. Ils restent de teinte claire. De lignée ouvrière
les néoténiques sont des vieilles larves - ls se révèlent reproducteurs de remplacement
(secondaires)a faculté de se reproduire et qui se transforment morphologiquement
(mâles et femelles). Ils sont capables d'assurer la reproduction de l’espèce et de fonder
une nouvelle colonie, lorsque le couple royal est trop éloigné de la zone ou a disparu
Ces néoténiques se transforment, s'accouplent et sont capables de pondre à une vitesse
qui est équivalente ou même supérieure à la ponte des individus ailés.
Dans une vieille société, il y a énormément de néoténiques et le taux d'accroissement de
la société de terlmite devient très important : des centaines d'oeufs sont alors pondus tous
les jours par ces néoténiques.
.
Néoténique source : aventis library
Eclosion des larves
: après un temps d’incubation, de 22 à 60 jours, spécifique à chaque espèce de termites,
donnent naissance à des larves
Développement larvaire : Plusieurs mois à un an selon la qualité nutritive de votre boiserie...
elles atteignent progressivement l'état mâture par additions à chaque mue.
Adulte : sont les reproducteurs primaires ou royaux. Seule cette caste a une paire d'oeil. Sa teinte noire
protège l'insecte termite des rayons du soleil.
L'imago est souvent pris pour une fourmi volante.
Taille de l'adulte : 4 à 6 mm
Couleur de l'adulte :
Forme : Corps presque ovale, Celle-ci se distingue par son corps constitué de trois éléments nettement
différenciés la tête, le thorax et l'abdomen, ses deux paires d'ailes inégales à fortes nervures et ses
antennes articulées. Au repos, les ailes se superposent à plat, sur la face dorsale de l'animal.
A la base des ailes, existe une suture basilaire, ligne de moindre résistance, suivant laquelle
l'aile se brise après l'essaimage.
Reine termite
Durée de vie des adultes : 10 ans pour la reine, quelques mois pour les autres individus
Aspect des dégâts :
Gros plan de l'appareil bucal (on comprend les dégats causés sur le bois!)
Bois : Toutes les essences sont susceptibles d'être attaquées à l'exception de quelques feuillus exotiques.
Galeries : elles sont souterraines et vides de vermoulure elles suivent généralement les cernes de bois initial.
Leurs faces intérieures sont très souvent maçonnées.
Lorsque les ouvriers rencontrent un obstacle qu'ils ne peuvent forer,
ils construisent des cordonnets de terre agglomérée à la surface
de façon à continuer leur progression à l'abri. Ils ne produisent jamais de vermoulure.
Ce qui les distinguent de celles des autres insectes des bois : capricorne, vrillette, lyctus.
Les dégâts causés ne sont donc pas apparents, seuls quelques indices peuvent attirer l'attention :
- les galeries extérieures sont caractéristiques : les galeries extérieures qui ont la forme
de petits tubes en ciment de terre sont un indicateur certain de la présence des termites.
- L'entrée à l'intérieur du bois est invisible.
- les termites fuient la lumière immédiatement si ils y sont exposés,
Les termites sont peu actifs à une température inférieure à 10 degrés. Ils meurent de déshydratation vers 30 degrés.
- les attaques des bois sont caractérisées par des galeries sans vermoulures et orientées suivant le fil du bois.
- les bois attaqués sont toujours dans des lieux humides ou à proximité d'une source d'humidité
Idenfication de l'infestation : les termites se déplacent dans leur territoire au rythme des saisons,
selon l'heure de la journée en fonction aussi de l'hygrométrie des lieux.
Les colonies de termites étant dans le sol, c'est d'abord au niveau le plus inférieur des constructions
que la présence de termites ou de dégâts de termites doit être recherchée
Les pièces de bois sont rongées consciencieusement de l'intérieur, et ce n'est que lorsque la pièce est sollicitée
(plinthe qu'on tapote) ou qu'à bout de résistance elle cède sous l'effet d'un poids ou d'une force (lame de parquet,
chambranle, plus exceptionnellement solive ou poutre) que le phénomène pourra être détecté...
Rien à voir donc avec les pièces de bois criblées de trous si caractéristiques des charpentes et meubles anciens,
oeuvre des capricornes et autres vrillettes !
Parmi les principaux indices de la présence de termites :
1- La présence de petits trous de 2 mm environ, visibles sur les plâtres de plafond
ou les murs non tapissés
2- l'existence de vides sous une pellicule de surface ou des galeries étroites sans sciures et tapissées d'un ciment
3 - des galeries-tunnels ou cordonnets de passage verticaux construits sur les matériaux durs,
non dégradables par les termites, vous les verrez grouiller sous une planche ou
dans une bûche et vous saurez qu’ils sont présents dans un bâtiment par leurs cordonnets visibles
sur les parois des obstacles qui sont trop durs pour qu’ils puissent les forer:
pierre, béton. Dans ces tubes irréguliers de couleur brune à terreuse ils se déplacent à l’abri de la lumière et de l’air qui
les dessèche
.
Ils circulent dans les murs de maçonnerie, les fissures du béton et dans touts les types de gaines techniques
. Ils vivent de préférence dans un milieu humide. Ils percent parfois des canalisations en PVC pour boire et
transportent l’eau pour humidifier et rendre tendre le bois sec. Ils apprécient la condensation d'eau sur les tuyaux,
elle favorise l’attaque des planchers et des poutres par des champignons qui dégradent
le bois et en libèrent la cellulose.
4 - des ponts en forme de stalactites ou stalagmites, construits par les termites pour atteindre
l'aliment éloigné et inaccessible
5- essaimage : envol simultané des termites reproducteurs pour fonder de nouvelles colonies
: après un temps d’incubation, de 22 à 60 jours, spécifique à chaque espèce de termites,
donnent naissance à des larves
Développement larvaire : Plusieurs mois à un an selon la qualité nutritive de votre boiserie...
elles atteignent progressivement l'état mâture par additions à chaque mue.
Adulte : sont les reproducteurs primaires ou royaux. Seule cette caste a une paire d'oeil. Sa teinte noire
protège l'insecte termite des rayons du soleil.
L'imago est souvent pris pour une fourmi volante.
Taille de l'adulte : 4 à 6 mm
Couleur de l'adulte :
Forme : Corps presque ovale, Celle-ci se distingue par son corps constitué de trois éléments nettement
différenciés la tête, le thorax et l'abdomen, ses deux paires d'ailes inégales à fortes nervures et ses
antennes articulées. Au repos, les ailes se superposent à plat, sur la face dorsale de l'animal.
A la base des ailes, existe une suture basilaire, ligne de moindre résistance, suivant laquelle
l'aile se brise après l'essaimage.
Reine termite
Durée de vie des adultes : 10 ans pour la reine, quelques mois pour les autres individus
Aspect des dégâts :
Gros plan de l'appareil bucal (on comprend les dégats causés sur le bois!)
Bois : Toutes les essences sont susceptibles d'être attaquées à l'exception de quelques feuillus exotiques.
Galeries : elles sont souterraines et vides de vermoulure elles suivent généralement les cernes de bois initial.
Leurs faces intérieures sont très souvent maçonnées.
Lorsque les ouvriers rencontrent un obstacle qu'ils ne peuvent forer,
ils construisent des cordonnets de terre agglomérée à la surface
de façon à continuer leur progression à l'abri. Ils ne produisent jamais de vermoulure.
Ce qui les distinguent de celles des autres insectes des bois : capricorne, vrillette, lyctus.
Les dégâts causés ne sont donc pas apparents, seuls quelques indices peuvent attirer l'attention :
- les galeries extérieures sont caractéristiques : les galeries extérieures qui ont la forme
de petits tubes en ciment de terre sont un indicateur certain de la présence des termites.
- L'entrée à l'intérieur du bois est invisible.
- les termites fuient la lumière immédiatement si ils y sont exposés,
Les termites sont peu actifs à une température inférieure à 10 degrés. Ils meurent de déshydratation vers 30 degrés.
- les attaques des bois sont caractérisées par des galeries sans vermoulures et orientées suivant le fil du bois.
- les bois attaqués sont toujours dans des lieux humides ou à proximité d'une source d'humidité
Idenfication de l'infestation : les termites se déplacent dans leur territoire au rythme des saisons,
selon l'heure de la journée en fonction aussi de l'hygrométrie des lieux.
Les colonies de termites étant dans le sol, c'est d'abord au niveau le plus inférieur des constructions
que la présence de termites ou de dégâts de termites doit être recherchée
Les pièces de bois sont rongées consciencieusement de l'intérieur, et ce n'est que lorsque la pièce est sollicitée
(plinthe qu'on tapote) ou qu'à bout de résistance elle cède sous l'effet d'un poids ou d'une force (lame de parquet,
chambranle, plus exceptionnellement solive ou poutre) que le phénomène pourra être détecté...
Rien à voir donc avec les pièces de bois criblées de trous si caractéristiques des charpentes et meubles anciens,
oeuvre des capricornes et autres vrillettes !
Parmi les principaux indices de la présence de termites :
ou les murs non tapissés
2- l'existence de vides sous une pellicule de surface ou des galeries étroites sans sciures et tapissées d'un ciment
3 - des galeries-tunnels ou cordonnets de passage verticaux construits sur les matériaux durs,
non dégradables par les termites, vous les verrez grouiller sous une planche ou
dans une bûche et vous saurez qu’ils sont présents dans un bâtiment par leurs cordonnets visibles
sur les parois des obstacles qui sont trop durs pour qu’ils puissent les forer:
pierre, béton. Dans ces tubes irréguliers de couleur brune à terreuse ils se déplacent à l’abri de la lumière et de l’air qui
les dessèche
.
Ils circulent dans les murs de maçonnerie, les fissures du béton et dans touts les types de gaines techniques
. Ils vivent de préférence dans un milieu humide. Ils percent parfois des canalisations en PVC pour boire et
transportent l’eau pour humidifier et rendre tendre le bois sec. Ils apprécient la condensation d'eau sur les tuyaux,
elle favorise l’attaque des planchers et des poutres par des champignons qui dégradent
le bois et en libèrent la cellulose.
4 - des ponts en forme de stalactites ou stalagmites, construits par les termites pour atteindre
l'aliment éloigné et inaccessible
5- essaimage : envol simultané des termites reproducteurs pour fonder de nouvelles colonies
Lucane cerf-volant (Lucanus Cervus)
Très honnêtement, vous n'aurez que très peu de chance de trouver cette espece dans votre meuble,
(il fait parti des espèces protégées) mais je tenais à présenter à la fin de ma liste ce beau spécimen d'insecte xylophage.
Famille : coléoptère
Adulte : 75 mm
Larve : 100 mm
Durée du cycle évolutif : 5ans
Bois attaqués: Chataîgnier, vieux chêne
Adulte : 75 mm
Larve : 100 mm
Durée du cycle évolutif : 5ans
Bois attaqués: Chataîgnier, vieux chêne
TRAITEMENT DE LA BOISERIE
Décret n°2006-1653 du 21 décembre 2006
relatif au diagnostic immobilier termite (durées de validité des documents constituant le dossier de diagnostic technique et modifiant le code de la construction et de l'habitation)
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement,
Vu le code de la construction et de l'habitation, notamment les articles L. 271-5 et R. 133-7,
Décrète :
Article 1
Il est créé au chapitre III du titre III du livre Ier du code de la construction et de l'habitation (partie réglementaire) un article R. 133-8 ainsi rédigé :
« Art. R. 133-8. - La durée de validité de l'état du bâtiment relatif à la présence de termites prévu à l'article R. 133-7 est définie au troisième alinéa de l'article R. 271-5. »
Article 2
Il est créé à la section 1 du chapitre IV du titre III du livre Ier du code de la construction et de l'habitation (partie réglementaire) un article R. 134-4-1 ainsi rédigé :
« Art. R. 134-4-1. - En cas de vente de tout ou partie d'un bâtiment, la durée de validité du diagnostic de performance énergétique prévu à l'article L. 134-1 et annexé à la promesse de vente ou à l'acte authentique de vente est définie au cinquième alinéa de l'article R. 271-5. »
Article 3
Il est créé à la section 2 du chapitre IV du titre III du livre Ier du code de la construction et de l'habitation (partie réglementaire) un article R. 134-8-1 ainsi rédigé :
« Art. R. 134-8-1. - La durée de validité de l'état de l'installation intérieure de gaz est définie au quatrième alinéa de l'article R. 271-5. »
Article 4
Il est créé au chapitre unique du titre VII du livre II du code de la construction et de l'habitation (partie réglementaire) un article R. 271-5 ainsi rédigé :
« Art. R. 271-5. - Par rapport à la date de la promesse de vente ou à la date de l'acte authentique de vente de tout ou partie d'un immeuble bâti, les documents prévus aux 1°, 3°, 4° et 6° du I de l'article L. 271-4 doivent avoir été établis depuis :
- sous réserve des dispositions du troisième alinéa de l'article L. 271-5, moins d'un an pour le constat de risque d'exposition au plomb ;
- moins de six mois pour l'état du bâtiment relatif à la présence de termites ;
- moins de trois ans pour l'état de l'installation intérieure de gaz ;
- moins de dix ans pour le diagnostic de performance énergétique. »
Article 5
Le ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement, le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, le ministre de la santé et des solidarités et le ministre délégué à l'industrie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 21 décembre 2006.
Dominique de Villepin
Par le Premier ministre :
Le ministre de l'emploi,
de la cohésion sociale et du logement,
Jean-Louis Borloo
Le ministre de l'économie,
des finances et de l'industrie,
Thierry Breton
Le ministre de la santé et des solidarités,
Xavier Bertrand
Le ministre délégué à l'industrie,
François Loos
Cet arrêté définit les méthodes de protection des bâtiments contre l'action des termites et des autres insectes xylophages
Dans les départements dans lesquels a été publié un arrêté préfectoral Il est pris en compte :
La résistance des bois, renforcée par un traitement ou autre dispositif constructif
Une protection entre le sol et le bâtiment : barrière physique ; barrière physico-chimique ; dispositif de construction contrôlable
Arrêté du 27 juin 2006
relatif à l'application des articles R. 112-2 à R. 112-4 du code de la construction et de l'habitation.
Arrêtent :Le ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement et le ministre de l'outre-mer, Vu la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 modifiée prévoyant une procédure d'information dans le domaine des normes et réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l'information ;
Vu le code de la construction et de l'habitation, et notamment ses article R. 112-2 à R. 112-4 ;
Vu le décret no 2004-187 du 26 février 2004 portant transposition de la directive 98/8/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 février 1998 concernant la mise sur le marché des produits biocides ;
Vu la saisine des conseils régionaux et des conseils généraux de la Guadeloupe et de la Guyane en date du 3 août 2005 ;
Vu la saisine des conseils régionaux et des conseils généraux de la Martinique et de la Réunion en date du 5 août 2005,
Article 1er
Le présent arrêté définit les méthodes de protection des bâtiments contre l'action des termites et des autres insectes xylophages ainsi que les modalités d'informations des maîtres d'ouvrages prévues par les articles R. 112-2 à R. 112-4 du code de la construction et de l'habitation.
Article 2
Dans les départements dans lesquels a été publié un arrêté préfectoral pris conformément à l'article L. 133-5 du code de la construction et de l'habitation :
I. - La résistance des bois et matériaux dérivés participant à la solidité de la structure du bâti vis-à-vis de l'action des termites est assurée :
- soit par une sélection de bois et matériaux dérivés dont la durabilité a été renforcée par un traitement adapté à la résistance contre les termites ; la durée minimale d'efficacité de ce traitement doit être de dix ans minimum ;
- soit par un dispositif constructif utilisant du bois apparent non traité, sauf pour les départements d'outre-mer. Ce dispositif, qui permet d'une part l'examen visuel, d'autre part le traitement curatif ou le remplacement aisé des éléments attaqués, doit être situé dans un local aménageable ou accessible.
II. - La protection entre le sol et le bâtiment contre l'action des termites est réalisée, au choix du maître d'ouvrage, par une des solutions suivantes :
- barrière physique ;
- barrière physico-chimique ;
- dispositif de construction contrôlable, sauf pour les départements d'outre-mer.
Article 3
Dans tous les départements, la résistance des bois et matériaux dérivés participant à la solidité de la structure du bâti vis-à-vis de l'action des autres insectes xylophages est assurée :
- soit par une sélection de bois et matériaux dérivés dont la durabilité a été renforcée par un traitement adapté à la résistance contre les autres insectes xylophages ; la durée minimale d'efficacité de ce traitement doit être de dix ans minimum ;
- soit par un dispositif constructif utilisant du bois apparent non-traité. Ce dispositif, qui permet d'une part l'examen visuel et d'autre part le traitement curatif ou le remplacement aisé des éléments attaqués, doit être situé dans un local aménageable ou accessible, sauf pour les départements d'outre-mer.
Article 4
Lorsque les systèmes de protection prévus aux articles 2 et 3 utilisent des produits biocides, ces produits doivent respecter les dispositions du décret du 26 février 2004 susvisé.
Article 5
La notice technique prévue au premier alinéa de l'article R. 112-4 est établie suivant le modèle défini en annexe 1 du présent arrêté. Pour les départements d'outre-mer, le modèle de notice technique est défini en annexe 2.
Article 6
Le directeur général de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction et le directeur des affaires économiques, sociales et culturelles de l'outre-mer sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 27 juin 2006.
Le ministre de l'emploi,
de la cohésion sociale et du logement,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général de l'urbanisme,
de l'habitat et de la construction,
A. LECOMTE
Le ministre de l'outre-mer,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur des affaires économiques,
sociales et culturelles de l'outre-mer,
P. LEYSSENE